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La Turquie censure Facebook et Twitter après l’attentat à Ankara
Article mis en ligne le 14 mars 2016

L’accès aux principaux réseaux sociaux est fortement perturbé en Turquie depuis le terrible attentat qui a eu lieu dimanche dans Ankara.

Les temps sont durs pour les Turcs. Depuis le début de l’année, le pays est confronté à une vague d’attentats qui a déjà causé la mort de plusieurs dizaines de personnes, surtout dans les deux plus grandes villes, Ankara et Istanbul. Encore ce week-end, un véhicule piégé a explosé dans la capitale, tuant une trentaine de passants.

C’est dans ce contexte très difficile que les autorités turques ont décidé de bloquer sans délai certains réseaux sociaux — Facebook et Twitter — pour essayer de garder la maîtrise de l’information. C’est ce que rapportent plusieurs journalistes, ainsi que des habitants qui ont pu passer par un VPN pour contourner le filtrage.

Il est en effet très simple de trouver sur Twitter des photos et des vidéos montrant l’explosion elle-même ainsi que les dégâts qu’elle a provoquée aux alentours, en tapant les bons mots-clés. Des scènes que le pouvoir en place ne veut visiblement pas voir circuler sur l’Internet turc. (...)

la décision de blocage a été ordonnée aux fournisseurs d’accès à Internet par l’autorité en charge des télécommunications dans le pays, à la suite à une décision de justice rendue par un tribunal. Des médias turcs ont aussi reçu l’interdiction de couvrir l’évènement, ajoute le site web, ou à tout le moins certains de ses aspects.
La Turquie et sa censure trop large

La décision prise en Turquie d’entraver significativement l’accès à certains sites de médias et aux principaux réseaux sociaux survient toutefois dans un contexte juridique particulier pour le pays, puisque celui-ci a été condamné à la fin de l’année dernière par la cour européenne des droits de l’homme (CEDH), justement pour sa tendance à censurer de façon bien trop large certains sites web. (...)