La Turquie signe vendredi 3 mai un accord Areva et Mitsubishi pour l’étude et la future construction de quatre réacteurs Atmea. On ne saurait oublier le volet politique de cette transaction.
En annonçant la commande de quatre réacteur à Areva (et son partenaire japonais Mitsubishi), les autorités turques n’ont pas rendu hommage à la prétendue "compétence" de la France dans le nucléaire : elles ont seulement trouvé un excellent moyen de faire taire les autorités françaises dans la perspective du centenaire du génocide arménien.
En effet, il est évident que cette promesse sera immédiatement annulée si les autorités françaises s’avisent de qualifier officiellement de génocide les événements de 1915 à l’occasion des nombreuses cérémonies et débats qui vont avoir lieu jusqu’à 2015. Cette situation est d’autant plus dérisoire que, même si les autorités françaises se taisent, la centrale en question ne sera probablement jamais construite. (...)