
Après la crise des subprimes de 2008, une nouvelle bulle financière se prépare à exploser : celle de la dette étudiante. Elle est le fruit pourri de la marchandisation, rampante ou assumée, de l’université.
Alors que le temps des études devrait être celui d’une émancipation intellectuelle et sociale, il devient le sas d’entrée dans une prison pour dette.
Au Québec, en Grande-Bretagne, au Portugal, en Tunisie… étudiants et jeunes précarisés se sont mobilisés contre la dégradation des diplômes et la déqualification des diplômés.
C’est un bras de fer planétaire aux enjeux immenses pour toute la société. Déjà, l’université française est minée par cette nouvelle contradiction du capitalisme.
Bruno Leprince Editions
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(...) Sous la pression des multiples officines de lobbying œuvrant à Bruxelles, nos gouvernements successifs ont abandonné ce secteur aux marchés. Est-il acceptable qu’un pays livre ainsi sa jeunesse et son futur à des entreprises dont la seule préoccupation est l’accumulation des richesses et, ce faisant, la formation d’une main d’œuvre captive puisque tenue par des crédits que certain-es mettront toute une vie à rembourser ? (...)