
Les agents EDF lèvent leurs blocus du mardi mais préparent de nouvelles actions contre le gel des salaires et la suppression de postes au niveau du groupe
Les « Mardis de la colère », c’est fini. Du moins pour le moment. Après deux mois d’une mobilisation considérée comme historique par la CGT, les agents EDF de la centrale nucléaire du Blayais ont décidé de lever le pied. Mais pas de baisser la garde. « Localement, il a été décidé d’un “repos de la colère”. Les actions pour une meilleure répartition des richesses créées par les salariés vont continuer. Elles vont être décidées lors d’assemblées pour porter des revendications spécifiques aux métiers du nucléaire localement et nationalement », indique Stéphane Obé, secrétaire général de la CGT de la centrale du Blayais.
Le mouvement national qui a touché toutes les centrales nucléaires en France a été particulièrement suivi dans le Blayais, avec jusqu’à plus de 40 % de grévistes, soit environ 400 agents. Le blocage et le filtrage de la route d’accès aux installations nucléaires ont entraîné certains matins plus de quatre heures de retard pour l’embauche des agents. (...)
Revendications
Gel des salaires, suppression de 5 000 à 8 000 postes sur l’ensemble du groupe EDF, fermeture du site de Fessenheim, apprentis du nucléaire qui ne sont plus certains d’être embauchés après l’obtention de leur diplôme… Les revendications sont nombreuses. (...)