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Marche Mondiale des Femmes
La dette des gouvernements est une dette envers les femmes et non envers les banques
Article mis en ligne le 11 octobre 2012
dernière modification le 10 octobre 2012

En ces temps sombres d’austérité, nous constatons avec indignation l’aggravation des conditions de
vie des femmes de notre continent, plus particulièrement celles du sud de l’Europe.

Dans beaucoup de
pays européens, la crise économique a été utilisée pour concentrer les richesses et le pouvoir dans peu
de mains, exploiter au maximum la force de travail, limiter les pratiques démocratiques, réprimer les
mouvements sociaux et citoyens, augmenter la haine et la division entre les différents secteurs de la
population.

L’Europe du capital s’empare de nos vies et bafoue nos droits, entraînant nos sociétés vers un état
d’urgence qui affecte principalement les femmes.
Les politiques d’austérité, les politiques conservatrices
des gouvernements libéraux veulent imposer des valeurs basées sur le retour des femmes au foyer et au
modèle de la famille traditionnelle contre lequel nous féministes, luttons depuis des décennies.

Nous, les femmes, sommes les premières victimes des effets dévastateurs des mesures d’austérité mises
en place contre les crises économiques et sociales, parce que nous sommes toujours peu présentes au sein
des hiérarchies du pouvoir, économique, politique, social et culturel.

La division sexuée du travail est le résultat des rapports sociaux entre les sexes. Elle assigne les hommes
à la sphère productive et les femmes à la sphère reproductive, sphère où nous avons la charge des tâches
familiales et domestiques ce qui constitue un frein certain à notre trajectoire professionnelle.

Nous réclamons une vie digne qui place les personnes au centre de la vie face à une économie qui, loin
d’être abstraite ou lointaine, détermine et affecte notre vie quotidienne. Ce projet est en danger à cause
des politiques d’austérité imposées par les marchés financiers. Celles-ci amènent les États à sauver les
banques alors que le devoir des gouvernements est de sauver les personnes.

 Nous marchons pour le droit des femmes à la souveraineté économique (...)