
Dans quelques jours, un groupe de leaders mondiaux influents va demander à l’ONU de mettre fin à la guerre contre la drogue et laisser place à la régulation publique. Mais nos dirigeants affirment que les citoyens refuseront toute politique antidrogue alternative. A nous de soutenir massivement et publiquement cette occasion unique d’obtenir des mesures urgentes. Signez ci-dessous et parlez-en (...)
Depuis 50 ans, les politiques antidrogue en vigueur ont échoué pour tous et partout, mais le débat public est englué dans la peur et la désinformation. Tout le monde, même le Bureau de l’ONU contre la Drogue et le Crime chargé de mettre en oeuvre cette approche, est d’accord : déployer des militaires et des policiers pour brûler des fermes de culture de drogue, pourchasser les trafiquants et emprisonner les dealers et les toxicomanes, tout cela est une erreur coûteuse. Et le coût humain est massif : de l’Afghanistan au Mexique, en passant par les Etats-Unis, le trafic illicite de drogues détruit des pays dans le monde entier, tandis que la toxicomanie, les morts par overdose et les infections au VIH/SIDA ne cessent de croître.
Dans le même temps, des pays où la législation est moins répressive — comme la Suisse, le Portugal, les Pays-Bas et l’Australie — n’ont pas connu l’explosion de l’usage de drogues prédite d’un air grave par les promoteurs de la guerre contre la drogue. Au contraire, ces pays ont connu une baisse significative de la criminalité liée à la drogue, de la toxicomanie et du nombre de morts, et peuvent à présent se consacrer directement au démantèlement d’empires criminels. (...) Wikio