Nous pouvons et nous devons faire beaucoup plus pour faire bouger la Commission européenne
- Sept librairies se déclarent hors TAFTA à Besançon
- Deux millions de signatures contre le TAFTA /CETA, c’est l’objectif de l’ICE auto-organisée – déjà 1 400 000 signatures en ligne
- La commune de Freycenet (43) se déclare contre le Tafta
- Mise en place du TAFTA : l’Etablissement français du sang n’a maintenant plus le monopole du don du sang
- La commune de Biarotte (40) se déclare Hors Tafta
- La commune de Brives Charensac (43) se déclare Hors Tafta
Sept librairies indépendantes de Besançon se sont déclarées hors TAFTA. Autrement dit opposées au projet de Grand marché transatlantique en cours de négociation entre la Commission européenne et les USA. Visant à instaurer une immense zone de libre échange, ce projet envisage d’harmoniser les normes économiques, sociales, environnementales…
Il s’agit aussi de faire traiter les litiges entre les entreprises transnationales et les États, non plus par des tribunaux publics appliquant les lois des pays, mais par des juges privés arbitrant en interprétant le TAFTA, à l’image des mécanismes de règlement des différends existant déjà entre USA et Canada, USA et Mexique, et tranchant toujours en faveur des sociétés US. Et par litige, il faut comprendre que les entreprises attaqueraient les États pour les lois et règlements qu’elles considéreraient « déraisonnables, arbitraires ou discriminatoires ».
Bref, il s’agit d’organiser le transfert de la souveraineté de la puissance publique vers les puissants tout court, analysent les militants des collectifs anti-TAFTA qui se sont constitués dans presque toutes les villes autour des partis de gauche non socialistes, de syndicats et d’associations, mais aussi Debout la France (Dupont-Aignan) et, par opportunisme, le FN. Les tribunaux arbitraux sont également une pomme de discorde bien au-delà de ces champs politiques au point d’englober une partie du PS, du MoDem, de l’UDI. (...)