Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Les eaux glacees du calcul egoiste
La pollution des eaux côtières décime moules et huîtres
Article mis en ligne le 29 octobre 2014
dernière modification le 22 octobre 2014

Plus de 80% des 600 000 tonnes de nitrates déversés chaque année sur les sols, charriés par les rivières et les fleuves se retrouvent ensuite dans les eaux côtières françaises, dont les activités mytilicoles et conchylicoles sont fortement impactées par ces apports d’intrants. Avec la mise en œuvre de la Directive Eaux marines, cet impact direct des externalités négatives du modèle agricole productiviste, jusqu’ici largement laissé dans l’ombre, devra recevoir des réponses, comme en atteste la crise ayant affecté les producteurs de moules vendéennes au printemps dernier.

Quarante mytiliculteurs vendéens de la baie de L’Aiguillon, estimant que le climat n’était pas seul responsable de la mortalité catastrophique des moules, se réunissaient ainsi dans le calme, au début du mois d’avril dernier, à Luçon, devant l’établissement public de l’eau du Marais poitevin (EPMP) réuni en conseil d’administration annuel (...)

« Nous voulons sensibiliser et alerter sur les conséquences d’une mauvaise gestion de l’eau et du marais, indiquait Benoît Duriveau, vice-président du comité régional de la conchyliculture (CRC) Poitou Charentes et président des mytiliculteurs du pertuis Breton.

Actuellement, 10 000 tonnes de moules, soit près de 100 % du cheptel, sont mortes en un mois, pour des raisons climatiques. Les cultures marines, c’est 3000 emplois directs en Charente-Maritime et Vendée, 300 emplois et 15 millions d’euros de chiffre d’affaires rien que pour la baie de l’Aiguillon. Le pertuis Breton a été le plus atteint alors que le pertuis d’Antioche est moins touché, pourquoi ? ». (...)