
Les pneus de centaines de Vélib ont été crevés par des activistes qui entendaient dénoncer un accord entre JC Decaux et la Ville de Paris. Les médias qui ont relaté l’affaire ont faussement accusé Indymedia Nantes, qui avait relayé le communiqué, d’avoir commis l’acte.
station de radio RTL a annoncé le 17 avril que les pneus de 456 Vélibs avaient été crevés (en fait, 456 pneus de 367 Vélib, selon la société JC Decaux). RTL affirmait que le site Indymedia avait "revendiqué" l’opération. Une accusation reprise sans nuance par toute la presse (par exemple nouvelobs.com)
Le nouvelobs.com (groupe Le Monde alias Bergé-Niel-Pigasse) écrit carrément que "les militants d’extrême-gauche d’Indymedia ont crevé 456 pneus" :
En fait, comme le rappelle paris-luttes.info, Indymedia Nantes n’a pas mené l’action, mais a retransmis le communiqué des activistes anonymes dans lequel ils s’expliquaient : ils ont dégradé les Vélibs parce qu’ils estiment que l’accord passé par la société JC Decaux (qui exploite les vélos) avec la Ville de Paris pour employer des détenus mineurs gratuitement s’apparente à de l’esclavage.
Reporterre ne soutient pas l’action menée par ces activistes, ni, d’ailleurs, ne la condamne, n’ayant pas les moyens présentement d’enquêter sur ce problème.
En revanche, nous rappelons que les médias qui relayent les messages ne peuvent être tenus responsables des propos qui y sont exprimés, sauf à ce que ceux-ci soient pénalement condamnables. (...)