
Voilà une semaine, Edwy Plenel intervenait dans Politis pour défendre « la presse libre qui ne vit que de ses lecteurs ». « C’est, rappelait-il, le choix fait par Politis depuis l’origine ». Le directeur de Mediapart apportait son soutien à notre appel à dons. Il le faisait, bien sûr, au nom de principes qui nous sont communs et qui devraient être partagés par toute la presse : l’indépendance et le pluralisme. L’indépendance sans laquelle il n’y a pas de pluralisme.
Aujourd’hui, c’est Mediapart, qui est la cible d’une attaque qui menace, sinon son existence, du moins son équilibre financier et sa capacité d’investir (lire ici). L’attaque vient du fisc, et sans aucun doute, hélas, du ministère de tutelle (...)
Comme si la presse en ligne n’était pas une réalité qui s’est déjà imposée depuis de nombreuses années déjà dans le paysage médiatique. Comme si Mediapart et Arrêt sur Images, qui est frappé par la même disposition, n’avaient pas fait la preuve de leur qualité. Comme s’ils n’étaient pas des symboles d’une presse libre et indépendante. (...)
Les périls qui nous menacent n’ont pas exactement les mêmes causes. Mais c’est toujours au portefeuille que nos journaux, qu’ils soient en ligne, ou imprimés ou bimédia, sont attaqués.
Au moment où la presse est la proie de prédateurs milliardaires qui n’ont que faire de la qualité de l’information. Mediapart est solidaire de Politis. Politis est solidaire de Mediapart et d’Arrêts sur Images. Des sites en ligne, un hebdomadaire imprimé mais une même conception de l’indépendance.