L’an dernier en Guadeloupe et en quarante quatre jours de luttes le peuple guadeloupéen organisé au sein du LKP, (collectif composé d’organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles), a fait basculer l’ordre des choses si souvent établi à son désavantage, la « Profitation », conséquence d’une situation coloniale non avouée.
La vie chère était au cœur des débats et les gains de ce combat ne furent pas des moindres :
– Baisse de 50 cts du prix du gaz et des carburants
– Baisse du prix de l’eau et de la téléphonie mobile
– Mise en place d’une commission sur la baisse des prix des produits de première nécessité
– Signature de l’accord Binot (200 euros nets sur tous les salaires, financés conjointement par les Conseils généraux, régionaux, l’Etat et les Entreprises, suivant leurs tailles)
Mais voilà. Le gouvernement n’a pas tenu ses promesses et, depuis plusieurs mois, traîne devant les tribunaux ceux qui ont osé dire NON.
Le 26 octobre dernier 20.000 personnes redescendaient dans les rues et le 14 décembre, ils remettent ça en appelant à la grève générale !
De la métropole, nous devons leur apporter notre soutien et nous mobiliser aussi pour reprendre en cœur les revendications qui nous concernent tous autant là-bas qu’ici.
– Pouvoir d’achat
– Emploi
– Défense des services publics
– Sécurité sociale
– et tout particulièrement, l’abandon de la « contre-réforme » des Retraites qui a été imposée contre l’avis de la majorité du peuple.
La mondialisation de la finance appelle à une mondialisation des luttes, à la remise en cause du libre-échange et à un renouveau des souverainetés populaires. Il faut exiger que cesse la prise en otage des peuples européens par le FMI, la Banque Mondiale, l’Union Européenne qui ont pour crédo : « Il faut faire confiance au marché géré par une concurrence libre et non faussée ».
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous assistons tour à tour à un soulèvement des peuples européens (La Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, la France) contre les mesures visant à nous faire payer les dérives du système capitaliste spéculatif.
Parce que d’autres attaques nous attendent, voulues par le Médef et les actionnaires contre les conquêtes sociales arrachées par les générations précédentes de travailleurs, alors mettons fin à nos divisions pour créer un mouvement d’ampleur pour la défense des droits de tous, à l’image de ce que le LKP a réussi.
La lutte est l’affaire de tous et n’attendez pas d’être personnellement
concernés pour vous mobiliser. C’est aujourd’hui qu’il faut résister car
demain, ce sera trop tard !
Le « Collectif citoyen en lutte du Sud-Gironde/ Entre-Deux-Mers »
et « l’Intersyndicale Sud-Gironde » (UL-CGT Sud-Gironde, FSU, Solidaires 33, CNT CA-SG)