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CADTM
Le CADTM international se félicite que le Parlement européen vient d’adopter, ce jeudi 19 janvier 2023, une résolution pour condamner les violations des droits humains par les autorités marocaines.
#Maroc #Europe #CADTM
Article mis en ligne le 21 janvier 2023

La résolution, déposée par plusieurs groupes parlementaires, a été adoptée par une grande majorité (356 votes pour, 32 contre et 42 abstentions) et exhorte les autorités marocaines « à respecter la liberté d’expression et la liberté des médias, à garantir aux journalistes incarcérés, dont Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine, un procès équitable qui respecte pleinement les droits de la défense, à les remettre immédiatement en liberté provisoire et à mettre un terme au harcèlement de tous les journalistes, de leurs avocats et de leur famille ; invite instamment ces mêmes autorités à respecter leurs obligations internationales en matière de droits de l’homme, conformément à l’accord d’association UE-Maroc ; »

Rappelons qu’Omar Radi membre de ATTAC-CADTM Maroc a été injustement condamné à 6 ans de prison.

Le CADTM international apporte une nouvelle fois son soutien à toutes les victimes de la répression exercée par le régime marocain. Le CADTM demande la libération de tous / toutes les prisonniers/nières politiques et dénonce l’instrumentalisation des violences sexistes et sexuelles à des fins politiques, notamment contre les journalistes.

Le CADTM rappelle également la nécessaire distinction entre le Parlement européen, qui a voté la résolution, mais qui a très peu de pouvoir au sein de l’Union européenne, et le pouvoir exécutif incarné par la Commission européenne et par les gouvernements des pays qui dominent l’Europe (France et Allemagne notamment). La Commission concentre bien plus de pouvoir que la Parlement, pourtant démocratiquement et directement élu.

Cette distinction est essentielle car ce vote ne doit pas être associé à l’Union européenne dans sa globalité. Cette dernière, via son pouvoir exécutif, promeut des politiques inhumaines et meurtrières en matière de migrations et de droit d’asile. Le Parlement n’est cependant pas en reste, lui qui a également à maintes reprises adopté des positions conservatrices et dont certain·es député·es se sont laissé·es corrompre par les régimes qatariens et marocains. (...)