
Le renseignement américain prend-il la mesure de la menace terroriste d’extrême droite ?
Joe Biden n’a pas hésité à qualifier la tuerie de Buffalo de "terrorisme intérieur". Le FBI reconnait que le suprémacisme blanc est aujourd’hui une menace équivalente à l’islamisme radical, mais les services de renseignements américains sont-ils armés pour empêcher ces crimes racistes ?
La fusillade de Buffalo samedi dernier – dix morts dans un supermarché d’un quartier noir de cette ville de l’Etat de New York – s’ajoute à la longue liste de crimes racistes qui ont jalonné ce premier quart de siècle. Les Noirs et les Juifs ont été maintes fois visés : fusillades d’El Paso en 2019, attaques contre les synagogues de Pittsburgh et San Diego, émeutes de Charlottesville….
Le FBI reconnait que le suprémacisme blanc aux États-Unis est aujourd'hui une menace équivalente à l'islamisme radical.https://t.co/M659y5nsHP
— France Culture (@franceculture) May 24, 2022
Un terrorisme intérieur que les services de renseignement avaient quelque peu négligé depuis les attentats islamistes du 11 septembre. Quels moyens ont-ils aujourd’hui pour surveiller et poursuivre les suprémacistes blancs ?