
Provoquant deux morts et environ soixante-dix blessés, une quarantaine de
roquettes ont atteint le camp où avaient été transférés en 2012 - depuis le
camp d’Achraf - plus de 3000 membres de l’Organisation des Moudjahidines du
Peuple d’Iran (OMPI).
Le MRAP appelle les organismes internationaux et, en particulier, l’ONU à
agir enfin. Suite à une précédente attaque de février 2013, les habitants du
camp avaient demandé une meilleure protection - ce que l’UNAMI (Mission
d’Assistance des Nations Unies pour l’Iraq), dirigée par Martin Kobler - ne
leur a pas accordé jusqu’à présent. Or le MRAP tient à rappeler une fois
encore que ces hommes et ces femmes désarmés sont des réfugiés placés sous
la protection de la 4ème Convention de Genève.
Le MRAP demande, en conséquence, au gouvernement français d’intervenir sans
délai pour garantir la sécurité des réfugiés résidents du camp Liberty, y
compris en favorisant leur retour au site d’Achraf, mieux sécurisé, dans
l’attente de leur réinstallation dans des pays d’accueil.