Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Reporterre
Le capital, dans sa quête de profit sans fin, produit le risque épidémique
La chauve-souris et le capital — Stratégie pour l’urgence chronique, d’Andreas Malm, traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque, éditions La Fabrique, 18 septembre 2020, 248 p., 15 euros.
Article mis en ligne le 10 novembre 2020

Dans « La chauve-souris et le capital », Andreas Malm appelle à mettre en œuvre des politiques écologiques radicales à grande échelle si nous ne voulons pas vivre sur « une planète enfiévrée habitée par des gens fiévreux ». L’urgence est devenue chronique – et ne rien faire serait fatal.

Présentation du livre par son éditeur :

Sur la piste du Covid-19, les chauves-souris restent le suspect n°1 des virologues dans la transmission du virus à l’homme. Mais d’autres facteurs, bien humains, ont contribué à abolir la « barrière des espèces » et à propager l’épidémie dans le monde entier : la déforestation accélérée, le commerce lucratif des animaux sauvages, l’explosion du trafic aérien et le réchauffement climatique. Ce livre décrit les mécanismes par lesquels le capital, dans sa quête de profit sans fin, produit le risque épidémique comme l’effet de serre, sans fin. À l’échelle microbienne comme atmosphérique, l’urgence est devenue chronique – et ne rien faire serait fatal.

S’appuyant sur l’expérience inédite de ces derniers mois, Andreas Malm appelle à mettre en œuvre des politiques écologiques radicales à grande échelle (...)