
Lors d’interviews effectués jeudi soir et vendredi matin, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a affirmé que son organisation avait été renforcée après avoir essuyé les attaques des autorités politiques suisses, britanniques et américaines et que les publications dans Internet de télégrammes diplomatiques secrets des États-Unis continueraient indéfiniment.
(...) S’adressant à des journalistes au manoir de campagne dans le comté de Suffolk, où il est quasiment assigné à domicile, Assange a commenté que des tentatives d’extradition venant des États-Unis « sont de plus en plus sérieuses et probables ».
Il a de plus déclaré que les attaques prenaient d’autres formes. WikiLeaks fait face à « ce qui semble être une enquête illégale... certaines personnes, que l’on présume être affiliées à nous, ont été détenues, suivies, se sont vu confisquer leurs ordinateurs, et ainsi de suite. » Il a dit que l’organisation devait consacrer plus de 85 pour cent de son temps et de ses ressources pour repousser les attaques technologiques et légales.
Les appels publics aux États-Unis pour son arrestation et même son assassinat étaient « très sérieux », a-t-il dit. « Les États-Unis ont démontré récemment que leurs institutions ne semblent pas respecter la loi. Et faire face à une superpuissance qui semble ne pas respecter la loi est quelque chose qui doit être pris très au sérieux. » (...)