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Reporterre
Le gouvernement veut libérer dans l’environnement les déchets à très faible radioactivité
Article mis en ligne le 24 février 2020
dernière modification le 22 février 2020

Le gouvernement prévoit une évolution du « cadre réglementaire applicable à la gestion des déchets de très faible activité, afin d’introduire une nouvelle possibilité de dérogations ciblées ». En clair, il pourrait être bientôt possible de revaloriser des métaux légèrement radioactifs, « après fusion et décontamination », alors que ces derniers étaient jusqu’à présent automatiquement considérés comme des déchets radioactifs et traités comme tel. Un premier pas vers l’introduction d’un « seuil de libération » pour les déchets radioactifs de très faible activité, revendication de longue date des acteurs de la filière nucléaire ?

En outre, le gouvernement veut poursuivre le projet de nouvelle piscine centralisée pour l’entreposage des déchets radioactifs, dont Reporterre avait révélé qu’elle pourrait être construite dans la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.

Ces nouveautés émanent des décisions envisagées dans le cadre du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR), dévoilées par Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et par Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), vendredi 21 février. Cette étape supplémentaire vers la définition d’un nouveau plan fait suite au débat public qui s’est déroulé en 2019, dont les conclusions ont été présentées par la commission particulière du débat public le 25 novembre 2019. (...)