
Acrimed, cela va de soi (mais cela va mieux en le disant), ne soutient et ne soutiendra aucun parti et aucun candidat, à l’occasion de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2012. Mais nous entendons bien interpeller les partis politiques et les candidats sur leurs propositions de transformation des médias.
Acrimed n’est pas aveugle : nous savons bien que cette question, par temps de crise économique et sociale ravageuse, ne constitue pas une préoccupation prioritaire. Mais notre rôle, du moins tel que nous le comprenons, est d’éviter que, sous couvert de faire face à de plus graves urgences, la question des médias ne figurent plus du tout dans le débat public.
Or le Parti Socialiste vient de faire connaître des propositions.(...)
Tout se passe comme s’il fallait s’en remettre aux prétendues lois du marché et se soumettre aux règles imposées par l’Union européenne. Comme si le réalisme imposait de se féliciter conjointement des innovations technologiques et du dynamisme du capitalisme, en les bordant de digues de sable.
Reste malgré tout un ensemble de propositions concrètes qui, parce qu’elles rompent, au moins partiellement, avec la politique menée sous le règne de Sarkozy et offrent quelques remèdes urgents, méritent d’être analysées pour elles-mêmes (selon un ordre qui s’adapte librement à la construction différente des textes examinés).(...)