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l’Humanité
Le rapport pour éviter une planète morte et sans emplois
Article mis en ligne le 8 mai 2021
dernière modification le 7 mai 2021

Ce vendredi, le collectif Plus jamais ça publie des revendications communes aux syndicats et ONG et fait la chasse aux idées reçues.

À l’avant-veille des manifestations de ce dimanche, le collectif Plus jamais ça publie un rapport visant à démontrer que la transition verte peut être créatrice d’emplois. Déconstruire l’image d’une écologie opposée aux exigences sociales : telle est l’ambition de cette structure inédite lancée début 2020. Attac, la Confédération paysanne, Greenpeace, la CGT, Oxfam, Solidaires, les Amis de la Terre et la FSU mettent ce document en débat et à disposition des mobilisations à venir. Morceaux choisis.
Étape n° 1 : faire la peau aux idées reçues

Étape n° 2 : transformer le travail et lui redonner du sens

Au sein des grands groupes, « seuls les états-majors décident quoi, où et comment produire », en ne se fiant qu’à une seule boussole, « la valorisation en Bourse ». Plus jamais ça propose à l’inverse de conférer de nouveaux pouvoirs aux salariés. « Dès lors (qu’ils) décident de peser sur les choix d’investissement et de production pour sauvegarder l’emploi et la biosphère, (ils) contestent la recherche unique de rentabilité à court terme. » La réhabilitation des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, « avec des droits d’intervention élargis aux questions environnementales », en est un des passages obligés, de même que la création « d’un droit de veto des comités sociaux et économiques sur les licenciements qui ne sont pas justifiés par des difficultés économiques graves et immédiates ».

Plus globalement, Plus jamais ça revendique de mieux partager le travail et, pour cela, de faire des 32 heures hebdomadaires la nouvelle référence. (...)

Étape n° 3 : miser sur la solidarité et la coopération

En 2018, 57 % des émissions de CO2 de la France étaient à mettre sur le compte de ses importations. Plus jamais ça place cette donnée en regard d’autres, économiques. « Depuis 1990, la part de l’industrie en France dans l’emploi salarié marchand est passée de près d’un tiers à tout juste 18 %. » Relocaliser une partie de la production permettrait de générer d’importantes créations d’emplois tout en produisant plus proprement, assure le collectif, qui tacle l’affirmation selon laquelle la mondialisation serait bénéfique aux pays pauvres. (...)