
Les absents d'abord. L'Israélien NSO, pas vraiment disposé à gérer le SAV du scandale Pegasus, a préféré rester à la maison. Idem pour ses concurrents. A une exception : Toka, coincé dans les effluves d'une sandwicherie. Une chaise, une table basse, et une porte close. pic.twitter.com/9KDIEORxqD
— Olivier Tesquet (@oliviertesquet) October 21, 2021
Le Français Nexa, dont les dirigeants ont été mis en examen cet été pour complicité de torture en Libye et en Egypte, n'est pas là non plus. Ses patrons passent quand même une tête chez Trovicor, pavillon ami : la surveillance est un entre-soi dont il faut sauver les apparences.
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Milipol est avant tout un salon professionnel, fréquenté par les miloufs, la bleusaille, et des légions de commerciaux à costard interchangeable. On y parle toutes les langues, même la langue de bois. Surtout face aux journalistes trop curieux.
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Nul ne s'étonnera donc d'y trouver le parfait nécessaire pour un monde dangereux. Comme ce gant électrique de la société Nexstun, qui jette sa cible au sol avec une décharge de 400 000 volts. Le patron, un ancien gendarme, a trouvé 30 pays clients en trois jours de salon.
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Cette oppressante zone franche est aussi la foire aux équipements interdits en France. Il y a quatre ans, une entreprise chinoise avait du fermer boutique quand Amnesty avait découvert qu'elle exposait des instruments de torture.https://t.co/lJnUcPv2LF
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Côté reconnaissance faciale, également proscrite sous nos latitudes, les industriels français sont prêts, du gros Idemia (où l'on a aperçu Valérie Pécresse) au petit Allwan (qui a récemment perdu le marché des caméras-piétons auprès du ministère de l'Intérieur).
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Un secteur profite de cette période d'expectative : celui de la vidéosurveillance "intelligente". L'Israélien Briefcam par exemple, qui propose de "visionner 1h de vidéo en 1mn", équipe désormais 150 à 200 villes en France, contre 35 en 2020.https://t.co/WdIw1N236j
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Même Two-I s'y met. Epinglée pour son expérimentation de reconnaissance faciale avec le FC Metz en 2020, la start-up messine qui fait "parler les images" jure qu'elle n'a "pas de demandes pour les stades" et préfère se rapprocher des forces de police et de gendarmerie.
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Sur ces entrefaites, je plie les gaules. Et n'oubliez jamais : pic.twitter.com/5q2qQ2M1yb
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