
Le 21 août, le réseau social a révélé une nouvelle tentative de manipulation soutenue par le Kremlin, et trois autres liées à l’Iran.
Mardi 21 août, Facebook a annoncé avoir supprimé 652 faux comptes et pages qui utilisaient son site et Instagram pour semer la discorde et attiser des conflits sur des questions politiques et sociales controversées.
Certains des comptes étaient associés à des médias d’État iraniens ou créés depuis l’Iran, ce qui montre que la Russie n’est pas le seul pays à utiliser Facebook depuis des années pour tenter d’orienter et de manipuler les conversations politiques, aux États-Unis et ailleurs. Une grande partie des comptes supprimés participaient à des activités coordonnées pour propager des argumentaires de soutien aux intérêts politiques iraniens, comme l’accord sur le nucléaire.
Au total, Facebook a révélé avoir mené quatre enquêtes différentes, qui ont conduit à la clôture de pages et de comptes associés à des acteurs étatiques gérant des comptes inauthentiques, y compris de nouveaux comptes liés à la Russie.
« Liberty Front Press »
Dans le cas des comptes iraniens, Facebook a commencé son enquête après avoir été alerté par la firme de cybersécurité Fire Eye, qui pointait du doigt un groupe baptisé « Liberty Front Press » et son réseau de comptes affiliés, dont nombre se présentaient comme des organismes de médias indépendants. (...)