
Qui sont ces corps abstinents ? Intriguée par ce sujet tabou et opaque, abstinente elle-même pendant cinq ans, l’écrivaine Emmanuelle Richard a recueilli l’intimité de ces sexualités non partagées. Pour Sandrine, l’abstinence est son ordinaire car elle ne parvient pas à établir le lien dont elle aurait besoin pour se sentir bien avec l’autre ; le jeune Noâm a profité de ce temps de retrait pour redéfinir sa masculinité ; Virginie dit avoir gagné son autonomie grâce aux sextoys ; Paul est un retraité très heureux malgré la fin de toute relation sexuelle dans son couple ; pour Sylvia, l’absence de sexualité est une libération.
Près de quarante personnes se confient, loin des stéréotypes et des idées approximatives, tissant peu à peu un récit polyphonique empreint de délicatesse. Par-delà la mélancolie, sans amertume ni ostentation, s’élève une parole forte sur l’absence du toucher où se laisse entendre l’universelle quête du sens. Et d’amour - comme toujours. (decitre.fr)
« On se dit que peut-être de ces pages naîtra un nouveau roman. »
LIVRES HEBDO
« (…) Emmanuelle Richard a voulu se plonger, le temps d’un livre, dans cette étonnante quête d’une pause dans les sens. »
LE FIGARO
« Une enquête délicate qui déconstruit pas mal de nos stéréotypes sur le genre, le sexe et la relation avec l’autre. »
PSYCHOLOGIES MAGAZINE
« [L’enquête]‘Les corps abstinents’ nous montre que, très loin des stéréotypes et des idées reçues, il s’agit aussi d’une quête de sens et d’une interrogation sur l’amour. »
François Busnel, LA GRANDE LIBRAIRIE
« À contre-courant d’une époque où les partenaires se dégottent en un clic, Emmanuelle Richard enquête sur ceux qui, comme elle, ont choisi un temps d’arrêter le sexe. Récit d’une abstinence fertile. »
ELLE
« Avec Les corps abstinents, passionnante enquête qu’elle vient donc de faire paraître, l’auteure signe sa première échappée hors fiction (…). »
LES INROCKUPTIBLES
« À travers une trentaine de témoignages, Emmanuelle Richard tisse un essai littéraire tout en délicatesse, précis, salutaire d’antiperformance qui rappelle que l’épanouissement connaît bien des formes. »