
En 2019, l’ONG Front Line Defenders a recensé 300 défenseurs des droits humains tués en 2019
Alors que nous lançons cette semaine une campagne "Remettre l’humain au coeur de tout", nous avons choisi de partager ce chiffre dans un contexte où les organisations partenaires que nous soutenons partout dans le monde témoignent d’un nombre croissant de pressions, de menaces ou d’attaques.
Objectif : les réduire au silence
Par défenseurs des droits humains, on entend ceux qui prennent la parole pour dénoncer les violations des droits fondamentaux et cherchent à les protéger.
Si les assassinats représentent la violence la plus extrême pour faire taire les défenseuses et défenseurs des droits humains et de l’environnement, d’autres formes de violence sont omniprésentes :
– les menaces sur eux-mêmes ou les membres de leurs familles,
– les agressions physiques et sexuelles, notamment pour les femmes,
– les arrestations
– des lois de plus en plus restrictives
Le tort de ces personnes ? Lutter pour un monde plus juste et la protection de l’environnement
Les défenseurs des droits humains dénonçant l’accaparement des ressources naturelles, la destruction de la nature, et la pollution sont particulièrement exposés.
D’après Front Line Defenders, les défenseurs des droits humains liés à l’environnement sont trois fois plus susceptibles de subir des attaques que les autres défenseurs des droits humains. (...)
Les secteurs de l’agroindustrie, du pétrole, du gaz et des mines sont les principaux moteurs de ces attaques
Dans plusieurs pays d’Amérique latine, comme en Colombie, au Brésil ou au Mexique, la criminalisation des mouvements sociaux et la persécution de leaders sociaux atteint un niveau extrême.
En Asie les défenseurs des droits humains et à l’environnement sont particulièrement exposés aux attaques liées à l’agrobusiness. (...)