
Pour la première fois en Europe, un drone est autorisé à voler de façon autonome et sans la supervision d’un télépilote. Cette première homologation a été obtenue par la société française Azur Drones pour son Skeyetech.
(...) Pourquoi est-ce une révolution ?
En France, rappelons qu’outre les vols de loisir, la réglementation préconise quatre scénarios de vol : S1, S2, S3 et S4. En général, la plupart des travaux aériens sont réalisés en S1 et S3, c’est-à-dire avec télépilote et sans perdre la vue directe du drone. Dans les deux autres cas, bien plus rares avec le S2 et vraiment anecdotiques avec le S4, le drone n’est pas forcément à portée de vue du télépilote, mais la supervision de celui-ci reste obligatoire.
Dans le cas de Skeyetech, plus besoin de télépilote professionnel, le drone de la firme peut simplement être opéré depuis sa station de base, directement par un agent de sécurité, pour mener des missions de levées de doute ou des rondes préprogrammées sur des sites et zones privés, de nuit comme de jour.