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Les « entreprises récupérées » d’Argentine
Article mis en ligne le 19 janvier 2012
dernière modification le 13 janvier 2012

En 2001, la dette extérieure de l’Argentine se monte à 132 milliards de dollars. Après le refus par le FMI d’un prêt de 1, 264 milliard, l’économie s’effondre : des centaines d’entreprises font faillite et des milliers de salariés manifestent leur colère. Le taux de chômage dépasse les 20% et la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Les propriétaires désertent et abandonnent leurs entreprises en dépôt de bilan. Ainsi, les patrons de l’usine de vêtements Brukman. Mais, comme le raconte cette vidéo, ses ouvrières prennent alors possession de l’usine. Dans maints endroits, les travailleurs récupèrent ainsi leur outil de travail sur le mode de l’autogestion, non comme le résultat d’un projet politique pensé mais comme une réponse à une situation d’urgence. Une autre manière de gérer l’entreprise se met en place pour défendre le droit au travail, pour sauvegarder l’outil et redémarrer l’activité.

Les entreprises récupérées – elles sont 200 aujourd’hui et emploient environ 10 000 salariés surtout dans la région de Buenos Aires – doivent leur survie et leur développement au soutien de pans importants de la population et de mouvements sociaux : syndicalistes, professeurs, étudiants, militants assocaitifs, artistes et chômeurs. (...)

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