
L’anonymat est mis en question sur le réseau TOR (The Onion Router). Cet univers, qui permet de surfer avec une impossibilité d’être tracé, attire depuis des années une foule hétéroclite qui, pour multiples raisons (légales ou non), ne veut pas être repérée.
La police fédérale américaine a réussi à franchir cette barrière.
Les cyberdissidents deviennent des victimes collatérales
Le problème, qui est qualifié d’effet collatéral, est que Freedom Hosting est avant tout utilisé par des cyberdissidents pour des activités politiques. Pour les autorités américaines, le message est clair : personne ne peut plus surfer anonymement pour mener des activités illégales, même sur le darkweb. Freedom Hosting s’est fait une réputation de confidentialité notamment lors des révolutions arabes pour transmettre des informations sans être repérés par la police.
C. (...)cette troisième offensive menée par les hackers du FBI a réussi a semé le trouble sur les cybernautes utilisateurs de TOR dont la plupart, rappelons-le, sont des cyberdissidents plutôt que des cyberdélinquants qui désormais vont trouver dans le darkweb un refuge de moins en moins anonyme (...)