
Je m’appelle Théophile Kouamouo, j’ai 41 ans. Je suis un journaliste furieux contre une partie de mes confrères. Et je suis un citoyen français inquiet pour son pays.
Inquiet parce qu’en France, en 2018, l’on peut accuser des journalistes non-Blancs de “racisme anti-blanc” dans les journaux pendant des semaines sans jamais avoir besoin d’apporter la moindre preuve de ses allégations. Sans se voir demander d’étayer en quoi que ce soit des propos aussi graves. Pire : on peut réussir à imposer ce type de propos sans fondement comme un fait, et susciter ainsi des débats sur les plateaux TV au sujet de ce qui n’existe pas.
Ce que je dénonce, j’en suis victime. Comme plusieurs journalistes exerçant au sein de l’entreprise de presse Le Média, secouée par une crise interne qui s’est malheureusement transformée en feuilleton de l’été. J’éviterai de rentrer dans les détails de cette crise pour ne pas brouiller mon propos.
Il se trouve que Sophia Chikirou, cofondatrice et ancienne dirigeante du Média, et ses proches, ont décidé de politiser un conflit qui, à la base, ne l’était nullement. En fabriquant de toutes pièces un clivage idéologique imaginaire au sein de la rédaction entre pseudo-républicains et pseudo-communautaristes. Clivage rendu semble-t-il plausible, à leurs yeux, par les caractéristiques ethniques de certains de ses contradicteurs. (...)