
Vous les avez sans doute déjà remarqués, ces comportement anti-écologiques. Il suffit de se promener dans n’importe quel centre ville à la nuit tombée. Certaines vitrines de magasins pourtant fermés depuis des heures restent éclairées, les immeubles de bureau scintillent, et les enseignes lumineuses vous indiquent le chemin à suivre. La pollution visuelle est évidente, au moins autant que l’est le gaspillage d’énergie.
Pour lutter contre ce phénomène, certaines associations de citoyens (le collectif parisien ’Le clan du néon’, entre autres) déambulent dans les rues à la fermeture des magasins, et se chargent d’éteindre elles-mêmes les enseignes. Celles-ci disposent en effet généralement d’un interrupteur accessible de l’extérieur et facilement actionnable. Une action pacifique et non-violente pour favoriser les économies d’énergie. Mais comme on ne peut pas toujours compter sur le bon-vouloir des associations ou sur la conscience environnementale de certains commerçants, les pouvoirs publics doivent parfois prendre les choses en main. C’est ce que Delphine Batho, actuelle ministre de l’Ecologie, s’apprête à faire, elle qui appelle à ’une logique de sobriété énergétique’. (...)