Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Numerama
Les messages privés de 81 000 utilisateurs de Facebook sont à vendre sur Internet
Article mis en ligne le 3 novembre 2018

10 centimes de dollars par compte : c’est ce que valent visiblement vos messages privés Facebook. Depuis une date non déterminée, des hackers vendent ce type de contenus sur Internet, récoltés sur des dizaines de milliers comptes compromis, rapporte une enquête de la BBC publiée le 2 novembre.

Des données collectées grâce à des extensions pour navigateurs

Les hackers ont d’abord indiqué être en possession des données de 120 millions de comptes, mais ce chiffre, estime la branche russe du média, serait en réalité plus proche de 81 000 en ce qui concerne les messages privés. (...)

Facebook a assuré ne pas avoir été victime d’un piratage. Les données auraient été collectées au moins de septembre grâce à un autre moyen, à priori une extension pour navigateur utilisée à des fins malveillantes. Le réseau social a cependant expliqué qu’il prendrait des mesures afin d’éviter que cela ne se reproduise. « Nous avons contacté les créateurs de navigateurs pour s’assurer que les extensions malveillantes connues n’étaient plus disponibles sur leurs magasins d’extensions », a indiqué à la BBC un cadre de Facebook, Guy Rosen.

Ces applications étaient des assistants personnels de shopping, des applications de favoris, et des mini-jeux de puzzle. Elles étaient disponibles sur Chrome, Opera et Firefox.

Des numéros de téléphones et adresses email rassemblées et mises en vente
Les données de 176 000 comptes, cette fois moins nombreuses (par exemple, l’adresse email et le numéro de téléphone), ont également été trouvées dans la base de données mise en vente. Mais celle-ci pourrait ne résulter que d’une simple manipulation de « scraping », qui consiste à extraire un certain nombre d’informations d’un site qui sont visibles publiquement. (...)

Si Facebook ne semble pas responsable du hacking, cela n’en reste pas moins un coup dur pour le réseau social. Depuis l’affaire Cambridge Analytica, ses utilisateurs ont des craintes à propos de la protection de leurs données. Début octobre, il révélait aussi avoir été l’objet d’un piratage important.