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Les victimes expiatoires de la crise
par Eldon jeudi 27 septembre 2012
Article mis en ligne le 30 septembre 2012
dernière modification le 27 septembre 2012

Bernard s’en va, trop dur pour lui, les responsables de la crise restent, trop bon pour eux, et les autres continuent à trimer car pas le choix.

Dans ces temps difficiles, il est bon de rappeler quelques vérités avant que la curée ne s’abatte sur certains, futures et peut-être déjà victimes expiatoires de tous les maux que nous affrontons comme l’ont fait les Grecs, les Italiens, les Portugais, les Espagnols...

Grecs qui sont depuis deux ans les moutons noirs des autres européens et sans nul doute que cela ne vas pas s’arranger. Mais à l’intérieur même des Etats des tensions s’accentuent y compris dans notre douce France.

Trois populations sont en effet montrées du doigt classiquement lors des crises et il est à craindre que ce soient encore elles qu’on va jeter à la vindicte populaire dans les prochains mois.

(...) Les immigrés

Par temps de crise les immigrés sont toujours en première ligne. Paradoxe énorme quand ont sait que historiquement ce sont les différentes vagues d’immigration (polonaise, italienne, espagnole, maghrébine) qui ont permis à la France de se développer et de s’enrichir tout au long du XXème siècle et d être ce qu’elle est aujourd’hui.

En Espagne, une mesure symptomatique vient d’être prise par le gouvernement : priver les immigrés en situation illégale de la Carte sanitaire qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux. (...)

Les malades

Tomber malade risque d’être mal vu. Sus aux malades, vrais ou faux, êtres faibles et fraudeurs en tout genre qui profitent de la couverture sociale. (...)

- près de 90% des personnes suspectées d’être frauduleusement en arrêt maladie sont innocentées par la CNAM

 La Fraude sociale en France ? 4 milliards par an, La fraude fiscale mondiale ? 17 000 milliards d’euros par an (...)

Les pauvres et les chômeurs

Rappelons avant toute chose qu’un individu est considéré comme pauvre quand son niveau de vie (après impôts et prestations sociales) est inférieur au seuil de pauvreté, habituellement estimé à 50 % du niveau de vie médian (le niveau de vie médian coupe la population en deux : autant gagne moins, autant gagne davantage) en France, tandis qu’Eurostat (organisme européen) privilégie le seuil à 60 % qui est désormais le plus fréquemment publié (voir polémique sur ce seuil de pauvreté).

Selon le taux du niveau médian qu’on retient, on est considéré comme pauvre pour un revenu pour une personne seule, compris entre environ 750 € et 950 € par mois.

Selon un rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes), plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l’exclusion. (...)

Conclusion

Que dans les temps incertains à venir, on ne se trompe pas de responsables et qu’on garde la tête froide est essentiel.
Tout est lié, le Monde est un village et les ailes d’un papillons peuvent effectivement déclencher un cyclone à l’autre bout du Monde. (...)