
Le gouvernement fait souvent l’apologie des PME et PMI, sur lesquelles devrait reposer une croissance économique à « visage humain ». Mais en réalité, c’est souvent dans les petites entreprises que règnent les pires conditions de travail et l’arbitraire patronal le plus éhonté. C’est dû, entre autres, à l’absence de syndicats....
...Ce cas est typique. Le patron de cette PME a multiplié les violations du Code du travail et des lois encadrant le licenciement pour motif économique. Il n’a pas respecté les délais, n’a engagé aucune recherche de reclassement, n’a fourni aucune justification du motif économique, etc. Il n’a pas respecté, non plus, les temps de repos obligatoires entre deux prises de services. C’est qu’il se considère comme un seigneur sur sa terre. Il juge qu’il a tous les pouvoirs, y compris sur ses salariés. Les lois qui restreignent ce pouvoir sont si peu respectées, et les sanctions si rares – ou insignifiantes – que la société capitaliste reconnait tacitement l’arbitraire patronal, dans les faits....