
Le Conseil constitutionnel ayant été saisi pour examiner la loi sécurité globale (voir notre résumé de la loi adoptée le 15 avril), nous venons de lui envoyer les arguments que nous avons développés avec le Syndicat des Avocats de France (SAF), le Syndicat de la magistrature (SM), Droit Au Logement (DAL), le Conseil National des Barreaux (CNB), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la CGT et Solidaires.
Le Conseil constitutionnel semble être le dernier contre-pouvoir en mesure de s’opposer aux pouvoirs injustifiables exigés par la police et servilement offerts par le Parlement. En parallèle et dès la manifestation du 1er mai, il faudra aussi aller sur le terrain pour documenter et contester les nombreuses irrégularités qui accompagneront inévitablement le déploiement des drones et des caméra-piétons. En effet, comme vous le lirez dans nos arguments envoyés aujourd’hui, ces techniques sont par nature incompatibles avec les garanties exigées tant par la loi que par la Constitution, notamment en matière d’information du public ou de contrôle préalable.
Nous recopions ci-dessous les arguments déployés spécifiquement en matière de vidéosurveillance. (...)