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Le Monde
Lula renvoie quarante militaires affectés au palais de l’Alvorada, la résidence présidentielle
#Bresil #Bolsonaro #democratie #extremedroite
Article mis en ligne le 19 janvier 2023
dernière modification le 18 janvier 2023

Le président brésilien avait demandé un examen « approfondi » du personnel à la suite de la tentative d’insurrection du 8 janvier à Brasilia.

La purge continue au Brésil. Près de dix jours après la tentative d’insurrection à Brasilia par des soutiens de son prédécesseur, Jair Bolsonaro, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a renvoyé 40 militaires affectés à sa résidence officielle.

La mesure, publiée mardi 17 janvier au Journal officiel, concerne des soldats travaillant au palais de l’Alvorada, situé à 4 kilomètres environ des sièges de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême saccagés par des bolsonaristes.

Lula avait annoncé jeudi un examen « approfondi » du personnel affecté à la présidence, se disant convaincu que les émeutiers qui étaient entrés dans le palais présidentiel du Planalto avaient bénéficié d’une aide de l’intérieur. (...)

Le dirigeant de 77 ans va tenter de rencontrer d’ici à vendredi les commandants des forces armées, a annoncé mardi le ministère de la chambre civile, à mi-chemin entre un chef de cabinet et un premier ministre.

Ce serait la première fois qu’ils se rencontrent après les soupçons du gouvernement d’une « collusion » supposée entre forces armées et émeutiers. Selon la chambre civile, les échanges porteront cependant sur la « modernisation » des forces armées.

Les autorités brésiliennes ont renforcé lundi la sécurité autour des centres du pouvoir à Brasilia. Le nombre de policiers militaires postés à proximité du palais présidentiel du Planalto, du Congrès et de la Cour suprême a été porté de 248 à 500.

Plus de 2 000 personnes ont été arrêtées après cette tentative d’insurrection, que le gouvernement a qualifiée d’« acte terroriste ».

Près de 1 200 ont été incarcérées et le parquet a engagé des poursuites formelles contre 39 d’entre elles pour association criminelle armée, atteinte au patrimoine, violence contre l’Etat démocratique et incitation au coup d’Etat. (...)