Les proposants qui contestent le projet du Lyon Turin exigent l’utilisation de la voie existante Ambérieu / Chambéry / Saint Jean de Maurienne / Modane / Italie qui a été rénovée depuis 2002 et permet de transporter 80 % du parc poids lourds selon RFF (gabarit GB1)
C’est la raison pour laquelle les organisateurs dénoncent les creusements de tunnels qui drainent irrémédiablement les ressources en eau (souterraines et de surface) des massifs qui sont creusés.
Ce projet creuse également le déficit public et la dette publique sans intérêt général puisque la voie existante permet aujourd’hui de transporter plus de 75% des marchandises qui circulent sur la route en réalisant les mêmes tonnages que les Suisses ou les Autrichiens sur les lignes existantes du Gothard (1874, 1.150 m d’altitude, 16,8 millions de tonnes) ou du Brenner (1867, 1370 m d’altitude, 14,4 millions de tonnes)
Sur la ligne existante il circulent seulement 3,2 millions de tonnes et l’ensemble des marchandises entre la France et l’Italie par les Alpes du Nord est de 22 millions de tonnes.
De qui se moque le gouvernement en poursuivant un projet de 30 milliards justifié par du report modal alors qu’ils n’utilisent pas les réseaux ferrés disponibles et renoncent à l’autoroute ferroviaire atlantique .
De qui se moquent les dirigeants de Lyon Turin Ferroviaire lorsqu’ils font "certifier" le coût du tunnel par leur sous traitant Tractebel qui a travailler pour LTF de 2002 à 2006 et de 2009 à 2013.
L’article 18 spécifie un une certification par un tiers extérieur et Jean Marc Ayrault s’était engagé devant la Cour des Comptes à l’indépendance du "tiers".
Oui au ferroutage maintenant sur la voie ferrée existante
Non à la gabegie de l’argent public, Non au projet Lyon Turin (...)