Réforme Parcoursup, lois Vidal et Blanquer, réforme de la SNCF, casse du service public, augmentation de la CSG sur les retraités, cadeaux fiscaux aux plus riches, casse du code du travail, attaques contre les migrants, violences policières et la liste est encore longue. Voilà la politique menée par Macron depuis son arrivée au pouvoir.
Alors que la SNCF est en pleine mobilisation contre la réforme du statut des cheminots et la privatisation, alors que les étudiants sont en plein mouvement contre la réforme Parcoursup et la loi Vidal, une grande journée de grève et de manifestation interprofessionnelle est prévue le jeudi 22 mars. Cette grève générale doit être le début d’un grand mouvement avec une convergence des luttes, si nous souhaitons faire reculer Macron sur l’ensemble de ses réformes scélérates.
Le tabassage par la police d’étudiants, le 6 mars au soir à l’Université Bordeaux - Campus de la Victoire nous rappelle subitement qu’il y a 50 ans, le 22 mars 1968, des étudiants avaient occupé une salle de la tour administrative de la faculté de Nanterre, donnant naissance au "mouvement du 22 mars" suite auquel ont eu lieu les évènements de Mai-Juin 68 et la plus grosse grève générale du 20ème siècle en France.
50 ans après, nous devons fêter cet anniversaire comme il se doit, ne pas nous contenter de revendiquer le retrait de textes attaquant nos droits, mais bel et bien nous organiser pour créer un rapport de force à même de faire pencher la balance en notre faveur.
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Place de la République (Bordeaux)