L’historien et militant des droits de l’homme marocain dénonce la supercherie judiciaire dont il est victime pour le faire taire.
Il est en grève de la faim depuis jeudi 4 mars… L’historien et militant des droits de l’homme marocain Maâti Monjib (59 ans), détenu depuis le 29 décembre 2020 à la prison d’El Arjat 2, à Salé, près de Rabat, dénonce la supercherie judiciaire dont il est victime pour le faire taire. Il a été condamné, le 27 janvier, par le tribunal de première instance de Rabat, à un an de prison ferme pour « atteinte à la sécurité de l’État » et « escroquerie ».
Des chefs d’accusation bricolés
La justice de Mohammed VI bricole ainsi des chefs d’inculpation accablants pour sanctionner des voix qui dérangent. Monjib se voit appliquer la même sanction que six journalistes et défenseurs de la liberté d’expression jugés en réalité coupables pour leurs activités au sein de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation. (...)