« Madagascar. Il faut des mesures décisives pour faire cesser la torture et les homicides imputables aux forces de sécurité ». Tel est l’intitulé de la missive de l’organisme non gouvernementale « Amnesty international » en date du 26 juin à l’occasion de la « Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture ».

Dans cette missive, l’organisme invite les autorités malgaches à prendre des mesures décisives pour éliminer la culture bien ancrée de l’impunité qui entoure les homicides, la torture et les autres formes de mauvais traitement perpétrés par les forces de sécurité.

L’ONG pointe notamment du doigt les actes de torture et les autres mauvais traitements imputables à la police et à l’armée qui semblent être une pratique courante et qui s’inscrivent souvent dans le contexte de la lutte contre les voleurs de bétail. (...)

Toujours selon Amnesty international, dans le cadre de la recherche de voleurs de bétail présumés, il est fréquent que les forces de sécurité pillent des villages, incendient des maisons et torturent ou tuent des villageois. (...)

« Il faut que les autorités malgaches prennent immédiatement des mesures pour que toute personne soupçonnée d’une quelconque infraction soit protégée de la torture et de toute autre forme de mauvais traitements au moment de son arrestation et en détention », a déclaré Deprose Muchena.