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Marianne
"Magistrats, avocats, greffiers, administration pénitentiaire, nous voterons pour Jean-Luc Mélenchon !"
Article mis en ligne le 12 mars 2022

Magistrats, avocats, greffiers, personnels de la protection judiciaire de la jeunesse et de l’administration pénitentiaire, justiciables, nous ne nous résignons pas à la destruction de l’institution judiciaire qui a été à l’œuvre tout au long du quinquennat d’Emmanuel Macron. Force est de constater que la situation s’est encore dégradée, alors même qu’elle était déjà au bord de l’implosion à l’issue du quinquennat de François Hollande.

La mobilisation sans précédent de plus de 5 500 magistrats, 500 auditeurs de justice et plus de 1 500 personnels des greffes soutenue par les avocats est emblématique du burn-out généralisé.

Cette législature a été une occasion manquée non seulement de garantir l’indépendance de la Justice vis-à-vis du pouvoir exécutif afin de le priver de toute tentation d’interférer, notamment par le biais des nominations, mais également de la doter des moyens humains et matériels nécessaires.

Restrictions de libertés

La lutte contre le terrorisme s’est résumée à continuer à sacrifier les libertés individuelles et collectives sur l’autel de la sécurité.

La gestion de l’épidémie du Covid a aggravé les restrictions de libertés : des pouvoirs exorbitants ont été confiés aux préfets et au Gouvernement, sans aucun contrôle du juge judiciaire statutairement indépendant.

Les états généraux de la Justice mis en place en toute fin de mandat ne sont qu’un rideau de fumée. La pauvreté du budget de la Justice n’étant nullement remise en cause, en dépit des demandes répétées de tous les acteurs. Leur report après la présidentielle est d’ailleurs une preuve supplémentaire de leur caractère parfaitement anecdotique.

Enfin, rien n’a été fait pour la Justice civile, commerciale et prud’homale qui constitue plus de 70 % de l’activité judiciaire (et plus particulièrement la Justice familiale et la Justice des enfants dont les décisions ne sont pas mises en œuvre, faute de moyens) qui continue d’être un parent pauvre avec des délais d’examen invraisemblables des affaires, la disparition des audiences, la complexification des procédures. (...)

Les principes de proximité, de spécialité, de collégialité et de procès équitable doivent être la base d’une réforme globale, de niveau constitutionnel, dans le cadre de la mise en place d’une assemblée constituante pour une VIe République, que seul Jean-Luc Mélenchon propose d’instaurer. La place de la Justice pourra être questionnée en globalité dans sa relation avec les autres pouvoirs, et le citoyen pourra y prendre toute sa place pour que la justice soit vraiment rendue “au nom du peuple français”

À côté de ce cadre constitutionnel refondé, nous devons : (...)