
En France, en Europe, dans le monde, les peuples et les citoyen-nes expriment fortement une volonté de changement. Nombreux sont celles et ceux qui cherchent à construire une alternative de gauche. Les mobilisations comme les multiples initiatives locales en témoignent. Partout la recherche de solutions nouvelles, de réponses aux urgences sociales, écologiques, démocratiques, guident ces actions citoyennes, syndicales ou associatives.
Ces initiatives peinent encore à se concrétiser dans une réponse globale. Il faut y travailler.
A contrario, des réflexes conservateurs, autoritaires, austéritaires, nationalistes existent. Ils se manifestent avec le Brexit, l’élection aux USA de Donald Trump, en Autriche, en Hongrie, en Turquie et en France avec les surenchères de droite et un Front national aux aguets.
Il y a urgence à construire une alternative majoritaire
Cette exigence monte en puissance parmi les militant-e-s de Gauche et écologistes, chez les syndicalistes, les associatifs, les intellectuels, le monde de la culture… Elle témoigne d’une recherche de vivre ensemble pour une société plus juste, plus solidaire.
C’est ce que porte l’appel des 100, rendu public le 1er mai 2016. Issus de tous les horizons de la gauche et de l’écologie, désireux de tourner la page d’un quinquennat calamiteux, des citoyen-nes se rassemblent dans leur diversité autour de propositions sociales, écologiques, démocratiques.
50 propositions pour un projet commun et partagé pour les 5 prochaines années sont débattues en intégrant les dimensions européennes et internationales.
Le 12 novembre, une convention nationale a enrichi la démarche.
Nous voulons porter ensemble ces propositions dans les échéances électorales et les mobilisations sociales et citoyennes. (...)