
En racontant l’histoire de l’Artemisia et de ceux qui se battent pour que cette plante soit largement diffusée, ce documentaire met au pied du mur les institutions qui tentent de lutter contre le paludisme depuis 50 ans.
En 2017, la maladie continue de tuer un enfant toutes les deux minutes. Le parasite qui la provoque devient résistant aux médicaments, les moustiques contournent les moustiquaires, et le vaccin promis pour 2018 s’avère décevant. Pendant ce temps, des chercheurs africains, américains et européens révèlent qu’une simple tisane d’Artemisia peut prévenir et soigner le paludisme. Utilisée depuis deux millénaires en Chine, cette plante est pourtant déconseillée par l’OMS et interdite en Belgique. Avec le témoignage, entre autres, de Stromae.
Pourquoi les autorités sanitaires ne favorisent-elles pas l’utilisation de l’artemisia annua ? Les vertus thérapeutiques de cette plante sont pourtant connues en Chine depuis deux mille ans. Le film accumule les témoignages de voyageurs, de médecins, de biologistes qui convergent pour attester son efficacité. Ils tentent en vain de convaincre l’OMS. Car, au nom du principe de précaution, cette dernière déconseille son usage. La vente de cette plante est d’ailleurs interdite en France et en Belgique. Dommage que ce plaidoyer pour son usage soit parfois brouillon. On comprend néanmoins l’importance de questionner les choix des politiques de santé publique des autorités sanitaires internationales bien souvent opaques.