
Le texte de loi sur le mariage pour tous fait évoluer, très légèrement, la règle de transmission du nom du père à l’enfant. Et vient inscrire dans le code civil les règles sur le nom d’usage des époux.
C’est une réticence qui s’est glissée dans le texte sur le mariage pour tous, définitivement adopté mercredi 23 avril. Le nom du père reste la référence. En première lecture, en février, les députés avaient opté pour un nouveau principe : en cas d’absence de choix déclaré, le nouveau né ne prendrait plus automatiquement celui du père mais celui des deux parents (Voir : Le nom du père, pomme de discorde... comme en 2002).
« Règle traditionnelle »
Mais cette petite révolution n’a pas eu les faveurs du Sénat. Par la suite le rapporteur du texte à l’Assemblée, Erwann Binet, se pliait au choix des sénateurs. Il jugeait alors que « les pratiques observées, (…) semblent se satisfaire, dans une large mesure, de la règle traditionnelle selon laquelle, en l’absence de choix explicite des parents, l’enfant porte le nom du père. » (...)