
(...) La loi des amalgames est dure, mais c’est là loi ! Avant tout jugement, les violences sont mises sur le compte de « casseurs » (et jamais de jeunes qui résistent aux violences policières) et les « fauteurs de troubles » politiquement étiquetés.(...)
Vincent Parizot désormais en roue libre, psalmodie sa leçon : « À la une de l’actualité, il y a ces manifestations à hauts risques un peu partout en France. La police craint l’action des casseurs en marge des cortèges (…) ce qui a changé depuis mardi dernier, depuis le record de la mobilisation, c’est l’atmosphère, vraiment beaucoup plus tendue autour de ce mouvement social »
Son complice d’antenne s’appelle cette fois-ci Philippe Antoine. Le tout nouveau co-rédacteur en chef de la tranche matinale est lui aussi rodé à dérouler la machine à faire peur : « Et hier déjà 300 interpellations. Cette nuit un collège au Mans a été entièrement détruit par un incendie, sans doute criminel. On ne sait pas s’il y a un lien avec ces violences redoutées. » Rien ne permet effectivement de faire à cette heure de la matinée le lien entre cet incendie et le mouvement social, mais Philippe Antoine le fait quand même. (...)