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Médias les assistés du système : les chiffres du scandale
samedi 15 novembre - par PRCF
Article mis en ligne le 15 novembre 2014

"Assurer la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères" – Programme du Conseil National de la Résistance – 1944

"2.6. Démocratiser les médias, couper leurs liens avec le capital, étendre le pluralisme démocratique, l’information libre et objective, le débat citoyen ; revitaliser et actualiser les ordonnances de 1945 démocratisant la presse écrite ; mobiliser et démocratiser l’outil informatique pour systématiser la consultation directe des citoyens ;" – Programme candidat du PRCF

Personne n’a pu échapper à une de ces couvertures tapageuses des hebdos dénonçant cette France « impossibles à réformer », ces impôts écrasant les riches, ces fainéants de fonctionnaires, cette SECU trop couteuse, et l’assistanat des travailleurs menaçant de ruiner notre pays.

Placardée sur tous les kiosques, dans les gares, sur les panneaux, c’est une campagne de propagande permanente contre les conquêtes sociales des travailleurs.

Reprenant le discours du MEDEF, Le Point, Valeurs Actuelles, L’Express, Capital, Le Figaro, Challenges … tous en chœur s’indignent de la « dépense publique » réclamant à qui mieux mieux toujours plus d’austérité : ils exigent que les syndicats se taisent, que les fonctionnaires disparaissent, que l’on privatise les services publics, que l’on taille dans les retraites et la Sécu, car selon eux il n’y aurait plus d’argent dans les caisses de l’Etat…

De véritable chiens de garde du système, protégeant leurs maitres…

Car en matière d’assistanat, ces titres (et leurs propriétaires : n’est ce pas eux qui bénéficient d’exonérations fiscales en tout genre ?) ils s’y connaissent. Car le plus tragique est que la plupart de ces « journaux » bénéficient de très larges subventions publiques. (...)

En clair, ce sont les impôts des sans dents, des fonctionnaires, des immigrés etc. – nos impôts quoi – qui les financent. Et pas qu’un peu. Il y a de quoi rire jaune non ? (...)

on ne retrouve là qu‘un symptôme supplémentaire de ce que l’on appelle le capitalisme monopoliste d’État : malgré leur discours, les Capitalistes ne veulent pas moins d’État ni plus de concurrence, ils veulent un état au service de leurs intérêts. Un état privatisant les profits et socialisant les pertes faisant payer la classe des travailleurs pour remplir les poches de ceux de la classe capitaliste. Ils sont pour la libéralisation des services publics, leurs privatisations, mais ils sont les premiers à refuser la concurrence comme en témoignent les condamnations régulières quoique très symboliques pour entente sur les prix…

Le financement public devrait aider une presse indépendante (...)

Contrairement à une idée trop largement répandue par des années de bourrage de crânes, la grande presse dans notre pays n’est ni indépendante, ni pluralistes. Pour parler clair, si les idées de la classe dominante sont celles de la classe dominante, c’est aussi parce que les médias dominants sont les médias de la classe dominante. Au sens propre.

Jugez plutôt : Seulement dix groupes se partagent le gâteau de la presse quotidienne régionale, la plupart appartenant à des patrons biens connus (...)

en ce qui concerne les chaînes publiques, force est de constater que ce ne sont pas les dernières à participer aux concert d’aboiement des chiens de garde du système. Il suffit de prendre l’exemple de la très patronale émission C dans l’air d’Yves Calvi. Pas besoin de long discours, il suffit d’ajouter à la suite et presque au hasard un certain nombre des sujets « traités » par cette quotidienne accueillant à bras ouverts le très libéral Christophe Barbier, ou la lobbyiste du patronat Agnes Verdier Molinié (officiant auprès du très mal nommé IFRAP) (...)