
Quand le “20 heures” de France 2 ne se lamente pas sur le sort des commerçants martyrisés par les grévistes (en se fondant sur des sources patronales), il cherche comment réprimer les syndicalistes radicalisés auteur de “sauvages” coupures de courant. Et se demande pourquoi si peu d’immigrés “clandestins” sont expulsés — pardon, “éloignés”.
Un policier retire ses chaussettes à un homme expulsable – pardon, éloignable. « Là, vous vérifiez quoi exactement dans les chaussures ? » « Des lames, des lames de rasoir. » « Parce qu’ils en font quoi généralement ? » « Ben, les avaler ou s’ouvrir avec. Ou nous blesser. » Preuve que ces immigrés sont des meurtriers en puissance. « Ce Sud-Américain de 29 ans a déjà refusé deux fois d’embarquer. Aujourd’hui encore, selon les policiers, il n’est pas coopératif. » Un tir de LBD à bout portant devrait le rendre plus conciliant. Mais nos policiers font preuve d’une incroyable délicatesse. « Alors, disent-ils, ils n’ont pas le choix. Ses bras et ses jambes sont entièrement entravés pour éviter qu’il ne se rebelle ou qu’il ne se blesse ou qu’il blesse les fonctionnaires ou les passagers. » Ainsi ligoté, « le Sud-Américain » commence son voyage comme un paquet de viande. (...)
« Vous allez le détacher ? », demande le reporter. « Après le décollage… Tout dépend comment il va se comporter. S’il reste agité après le décollage, on va le maintenir jusqu’à ce qu’il se détende. » Rien de tel qu’un solide ligotage pour se détendre. « Aujourd’hui, tout se déroulera dans le calme. Cette politique d’éloignement forcé a un coût : 13 794 euros en moyenne par personne renvoyée chez elle. » Ça fait cher l’expulsion – pardon, l’éloignement. « En 2018, la France a dépensé 468,45 millions d’euros pour 33 960 éloignements forcés. » Quand on vous dit que l’immigration ruine notre pays…
« Ces chiffres, ce sont ceux du député Jean-Noël Barrot, auteur d’un rapport parlementaire sur les éloignements des personnes en situation irrégulière. Après avoir visité plusieurs centres de rétention administrative… » Connus pour leur confort cinq étoiles et leur ambiance festive, que France 2 évite d’évoquer. « … Il a souligné les obstacles au quotidien liés aux éloignements forcés. » Le député centriste du Modem partage les préoccupations de ses collègues de LR et du RN : « Y a dans deux mille cas une absence de vol ou une absence de place sur le vol, du fait des tensions à l’organisation des vols en eux-mêmes. » Sans doute à cause des grévistes d’Air France. « Et puis pour un millier de cas environ, l’incapacité des personnels de la PAF [police aux frontières, ndlr] qui sont sursollicités d’organiser une escorte le jour dit. » Il faudrait mobiliser l’armée. (...)
« Mais le député souligne aussi les failles diplomatiques qui rendent souvent impossibles les éloignements forcés, ajoute le reporter. Pour les renvoyer, il faut obtenir un laissez-passer consulaire délivré par leur pays d’origine. » Cette paperasserie est un véritable pousse-au-crime immigrationniste.
« Nous sommes à l’ambassade d’Albanie. Chaque mois, à la demande des préfectures, le consul signe une centaine de ces laissez-passer, un formulaire à signer pour que les Albanais qui doivent quitter la France puissent le faire. L’Albanie est considérée comme une bonne élève par la France. » (...)
Preuve de son embarras, le ministère des Affaires étrangères a refusé de répondre à nos demandes d’interview télévisée. Dossier trop sensible, nous explique-t-on. » À mon avis, le ministère de ce gauchiste de Le Drian craint surtout d’afficher son laxisme. Heureusement, « les laissez-passer consulaires, le président de la République en a pourtant fait un combat diplomatique avec des mesures de rétorsion ». Citation : « J’ai nommé un ambassadeur en charge de l’immigration avec les pays, et j’ai dit à tous les pays : “Je ne délivre plus de visas.” » Puisque c’est ça, vos touristes, vos étudiants et vos artistes ne pourront pas venir chez nous, na ! (...)
« En moyenne, selon les avocats contactés, la justice annule près de 20 % des reconduites. » Il faudrait révoquer les juges droits-de-l’hommistes qui prennent ces décisions antinationales. « Arrivés aux mains de la police avec une obligation de quitter la France, les deux jeunes hommes repartent libres dans les rues de Lille. » Où ils pourront voler le travail des honnêtes Français, violer nos femmes et manger nos enfants. « Mais s’ils n’obtiennent pas un titre de séjour, au prochain contrôle, ils feront de nouveau l’objet d’une reconduite à la frontière. » Merci à France 2 de conclure sur une note d’optimisme cette enquête toute entière dédiée à la promotion des expulsions – pardon, des éloignements.