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Multilingue et se propageant par SMS, le malware Filecoder menace les smartphones Android - Cyberguerre
Article mis en ligne le 2 août 2019

Un nouveau type de ransomware visant les smartphones Android a été découvert par des chercheurs en sécurité de l’entreprise slovaque ESET. Si le nombre de victimes n’atteint pas les sommets, le processus de diffusion utilisé inquiète : le virus pille en effet la liste des contacts du téléphone et envoie un lien malveillant à l’ensemble d’entre eux.

La vigilance est de mise. ESET, une firme de cybersécurité slovaque, s’est fendue d’un billet publié le 29 juillet 2019 pour mettre en exergue l’émergence d’un nouveau ransomware au potentiel très dangereux en cas de propagation massive. Au moins actif depuis le 12 juillet 2019, le logiciel malveillant baptisé Android/Filecoder.C a tout d’abord fait son apparition sur les célèbres forums Reddit et XDA Developers.
Ce rançongiciel repose sur un principe simple : le pirate publie un lien (qui se dote par ailleurs d’un raccourcisseur d’URL de type bit.ly) ou un QR Code en les faisant passer pour du contenu pornographique, lequel contient en fait le fameux logiciel malveillant. Une fois installé sur l’appareil Android, ce dernier dérobe la liste des contacts de la victime et envoie un autre lien à tous les contacts du téléphone ciblé. (...)
Une fois les données chiffrées, un message apparaît et exige une rançon financière sous forme de bitcoin, équivalant à une somme comprise entre 94 et 188 dollars.
Une cinquantaine de personnes touchée
Pour accentuer la pression, le soi-disant nombre de fichiers chiffrés et un délai avant destruction de la data accompagnent le montant à régler. Ce qui poussera les victimes à régler la note le plus rapidement possible, bien que rien « ne permet d’affirmer que les données affectées soient perdues après 72 heures », indique l’entreprise qui a analysé le code du logiciel. Le fait est que les pirates usent d’une technique d’approche pour le moins efficace, puisque 59 personnes provenant de pays différents se sont déjà fait berner. (...)