
Google, Facebook ou encore Apple jouent la transparence : ils ont pour la première fois publié le nombre de comptes espionnés en douce par la NSA. Et ils sont nombreux : aux alentours de 50 000 en six mois !
Ces publications interviennent une semaine après que les autorités américaines, conformément aux directives du président Obama, leur ont permis de dévoiler davantage d’informations sur la surveillance de leurs utilisateurs par le renseignement américain.
On apprend que la NSA, via Prism, a par exemple requis des informations sur 9.000 à 10.000 comptes Google pendant les six premiers mois de 2013 et sur 12.000 à 13.000 comptes lors des six mois les précédant, selon le blog officiel du géant de l’internet.
Toutes ces demandes étaient légales car elles ont été faites dans le cadre de mandats délivrés par le tribunal chargé de contrôler les opérations du renseignement (FISA). (...)
La publication de ces chiffres a été autorisée par le ministère de la Justice à condition que les entreprises respectent un délai de six mois après les requêtes déposées par la FISA. L’arrangement passé empêche cependant les grandes entreprises de publier davantage de détails sur ces demandes. Elles se sont engagées à régulièrement publier ce type d’information.
En contre-partie, les groupes ont retiré la plainte qu’ils avaient déposée auprès du tribunal secret chargé d’ordonner les programmes de surveillance (FISC, Foreign Intelligence Surveillance Court). (...)