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Nature, à propos ?
par Alinea mardi 18 septembre 2012
Article mis en ligne le 21 septembre 2012
dernière modification le 18 septembre 2012

L’homme n’est plus un être de nature, certes, et chez celui en qui il en reste quelques bribes, on s’efforce de lui expliquer « qu’il est démodé ».

Cependant, l’homme, tout malin qu’il soit, ne peut pas vivre sans eau ni sans air respirable, il ne peut vivre sans agriculture, sans repos ni sans abri.

De cela, il n’a pas encore réussi à se défaire.

Alors, même si l’on est un citadin qui déteste la nature, on ne peut rester coi devant la destruction définitive de sites naturels, d’eau potable, de campagnes cultivables.

Même si on pousse l’égoïsme jusqu’à se contrefoutre du sort des autochtones, on ne peut pas, en connaissance de cause, se foutre de son propre sort !

Notre Président s’est exprimé au sujet des gaz de schistes et, semble-t-il, il nous laisse ( à nous autochtones, paysans..) quelques temps de répit.

Cependant, sous-entendu, la certitude que l’homme trouvera le moyen de saccager sans saccager.

Vaste programme et monumental défi !

On apprend que, globalement, les réserves sont toujours surévaluées ; si bien que l’on comprend qu’une fois les derricks mis en place, les routes élargies pour le transport, le risque assumé de voir l’eau potable polluée, la campagne polluée elle aussi par les produits toxiques utilisés,il y a de fortes probabilités de voir : soit les bulles de gaz ne pas représenter la quantité escomptée ou bien de voir une bulle ( non pas de gaz celle-là) financière se créer sur le prix à la baisse de ce gaz extrait en quantité ; ce dernier risque rendant non rentable l’extraction.

Ainsi, notre malin bipède doit-il compter sur le juste milieu qui ne sera dû qu’à la chance !

Les compagnies pétrolières qui aiment les défis ( technologiques) et les risques ( financiers : on a vu par le passé que ces risques-là ne leur coûtaient pas grand chose) sont seules à vouloir tenter le coup.

Pour ce qui est des vilains écolos et des pauvres autochtones : c’est tout vu : no pasaran !

Nous en sommes là, avec toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, avec le souvenir que tout ce qui s’est fait par le passé s’est fait longtemps après le début des luttes, quand les militants fatiguent et relâchent leur attention. (...)