Noël n’est pas traditionnellement la plus grande fête en Grèce. Il n’y a pas si longtemps et certainement avant la... grande transition européiste, les enfants que nous étions recevaient les cadeaux de St Basile au soir du 31 décembre ou parfois au matin du 1er janvier. Ensuite, nous avons connu un certain alignement sur la démesure, dont cette attitude rajoutée des cadeaux de Noël, devenue coutumière surtout depuis les “années euro”.

(...) Nous nous distribuons alors nos revenus comme nous le pouvons, mais jusqu’à un certain seuil. Celui du possible et de l’acceptable car la solidarité n’est plus “aveugle” comme avant. Ceux qui peuvent encore aider, opèrent souvent un choix cornélien, plus délicat que jamais. (...)

Sans illusion désormais, on vit au présent, et l’on dépensera jusqu’au dernier euro sachant même que demain n’existera pas. Ou peut-être bien, en attendant le retour de la drachme.
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La généralisation du chauffage en bois pour cause... de génocide économique urgent, a rendu la situation intenable, toute la presse en parle, car à part la pollution sans précédent à Athènes, à part la mort lente, il y a aussi tous ces morts subites par intoxication ou par incendies. (...)

Dans les quartiers de notre ville et pour ceux qui ne se rendent plus au centre-ville, certaines femmes cuisinent pour les voisins, et parfois en parfaites anonymes laissent des plats cuisinés et conditionnés devant les entrées des immeubles sous la discrétion et la bonté. (...)