
Entre 1979 et 2009, les efforts pour sauver les baleines de l’Atlantique nord ont globalement été inefficaces. Des chercheurs ont étudié sur cette période les morts constatées de grands cétacés. Lorsqu’une cause est trouvée, deux fois sur trois, c’est une activité humaine, pêche ou trafic maritime. Quelques lueurs d’espoir existent cependant.
(...) De nouvelles avancées vont être rendues possibles par les données spatiales fournies par Julie van der Hoop. Grâce à la connaissance précise des lieux propices aux accidents, de nouvelles zones de protection vont être mises en place avec une précision accrue. Le plus grand nombre de collisions a par exemple été répertorié à proximité du cap Hatteras en Caroline du Nord (États-Unis), un lieu où aucune mesure de conservation particulière n’a été appliquée. Tout geste fait dans cette région ne pourra être que bénéfique.
De nombreux efforts de préservation ont été entrepris après 2009 sans que leurs effets soient pris en compte dans cette étude. (...)