
Les situations économiques, sociales et politiques du pays comme de l’ensemble des pays occidentaux se révèlent au grand jour face à la pandémie du coronavirus. Ce virus a mis à l’arrêt les économies réputées les plus puissantes du monde. Après des années de course au profit, de casse des services publics et des organisations sociales, le monde capitaliste se retrouve à nu.
Nous proposons d’agir vite pour répondre aux besoins des populations et de construire une république sur de nouvelles bases. Au titre de la constitution, l’Etat a le devoir de respecter les termes du préambule de 1946 repris par la Constitution de la Vème République :
« La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales »
Ainsi, des mesures doivent être prises :
1. Des mesures d’urgence :
– La mise sous contrôle des organisations syndicales les entreprises stratégiques suivantes : filière alimentaire de la production à la distribution, industrie de la santé, des transports et des ports, des communications, de l’énergie et du pétrole. Ce contrôle visera à assurer un approvisionnement juste et à contrôler les prix pour permettre que chacun puisse vivre de manière égalitaire sans contrainte financière.
– Débloquer les moyens humains et financiers nécessaires pour renforcer notre système de santé en augmentant les salaires et les effectifs des personnels hospitaliers du secteur public, la réquisition des moyens des hôpitaux privés pour l’effort de lutte contre la pandémie et pour suivre les personnes fragiles durant le confinement en lien avec les services sociaux des collectivités territoriales (sécurité sociale, hôpitaux, médecine de ville…)
– Mise en place d’une ordonnance fixant les prix de l’alimentaire et des produits de premières nécessités.
– La nationalisation et la transformation à court terme des industries nécessaires pour fabriquer tous les produits nécessaires au secteur de la santé, de l’alimentaire, de l’énergie et des transports.
– La réquisition de tous les logements vides pour loger l’ensemble des sans-abris ou des mal-logés (familles en état de sur occupation, logements insalubres…),
– La mise à disposition gratuite de l’électricité, de l’eau et du gaz et des produits de première nécessité pour les personnes sans ressources.
– Un moratoire immédiat sur toute prise supplémentaire de participation étrangère au capital des entreprises présentes sur le territoire.
– L’interdiction des licenciements, des saisies, des majorations pour retard de paiement pour un an.
– L’interdiction des dividendes pour un an pour toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires excède un million d’euros.
– L’interdiction aux entreprises d’utiliser leur trésorerie pour une autre raison que le paiement des salaires, l’investissement dans l’outil de travail ou l’amélioration des conditions de travail.
2. Des mesures à moyen terme
– L’établissement d’une assemblée constituante (...)